Pêche, photos, piafs : les trois P de Pierre Rigaleau
Dans cet article, on va tenter d’élargir un peu le sujet de la pêche à d’autres horizons, qui ne sont finalement pas si lointains. Vivre pour sa passion, c’est vivre pour de bonnes raisons ! Donc une passion c’est bien, mais deux passions c’est encore mieux (et je ne vous parle pas de trois…) ! Qu’importe la saison il me faut ma dose de vitamine P : Pêche, Photos et Piafs!
En habitant à Quimper et donc dans le Finistère, je suis aussi bien dans la Mecque de l’ornithologie française pour la recherche d’oiseaux rares, que dans un spot de dingue pour la pêche : truites, carnassiers, migrateurs, mer et j’en passe. Mon seul problème, c’est bien souvent de choisir quel sera mon programme ! Simple exemple, les périodes de migrations des oiseaux (printemps et automne) coïncident avec des saisons de pêche idéales … Ça c’est pour la période, mais je ne vous parle pas du moment de partir en voyage. C’est une sacrée prise de tête ! Donc au final (quand j’ai la place et le temps nécessaire), j’évite les regrets : j’embarque aussi bien le matos de pêche, que les jumelles et l’appareil photo!
Je retrouve dans ces trois passions, les mêmes sensations ou les mêmes ambiances. Et ce qui m’anime par-dessus tout c’est la traque de quelque chose d’unique : la recherche de la photo ou de la lumière parfaite, la trouvaille d’un oiseau rare ou la prise d’un poisson compliqué. Je vous propose donc de vous montrer quelques similitudes, quelques ambiances et sensations communes en images.
« Ce qui m’anime par-dessus tout c’est la traque de quelque chose d’unique«
Le voyage. En Bretagne, et ailleurs vous l’aurez compris, difficile de ne pas emporter le 500mm malgré son encombrement à chacune de mes pérégrinations. Lors de mon passage au Québec en été 2014, le plongeon Imbrin (ou plongeon huard pour les canadiens) a marqué mon voyage d’étude. Quasiment tous les lacs que j’ai eu l’occasion d’étudier étaient habités par un couple de plongeon, qui chaque soir entamait des longues phases de chants enivrantes (Je vous invite à aller écouter ça sur internet). C’est un des emblèmes du Canada et vu sa beauté on comprend pourquoi… Lors de mon passage dans l’Ouest Canadien à l’automne 2017, j’avais deux objectifs : pêcher la cutthroat dans les rocheuses et obtenir ma photo de Pygargue à queue blanche ! CHECK !Pour finir ce petit récit, je vous propose de revenir en Bretagne. On n’a rien à envier aux canadiens. les côtes bretonnes accueillent elles aussi une espèce emblématique : le macareux moine.
A très vite, une canne ou des jumelles dans les mains !
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